Michel Desmurget, docteur en neurosciences, célèbre auteur de TV Lobotomie et distingué par une mention spéciale du Prix Femina Essai pour son ouvrage La fabrique du crétin digital, vient nous présenter une conférence édifiante, fruit de nombreuses années de recherche : « Les Dangers des écrans pour nos enfants ».
- 13h > 14h30 : exposé et débat avec le secondaire 1
- 14h30 > 16h : exposé et débat avec le secondaire 2
- 20h > 23h : Conférence et débat ouvert à tous : « Quels impacts ont les écrans sur le développement des enfants de 2 à 19 ans ? » – Grande salle
L’Auteur
Docteur en neurosciences, Michel Desmurget a fréquenté plusieurs grandes universités américaines (MIT, Emory, UCSF) avant de devenir directeur de recherche à l’INSERM. Il dirige aujourd’hui une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale au sein de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod de Lyon (CNRS). Il est l’auteur de plus de 80 publications académiques dans les meilleures revues internationales (Science, PNAS, Brain, etc.) et de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique comme Imitation et apprentissages moteurs (Solal, 2006), TV Lobotomie (Max Milo, 2011), Mad in USA (Max Milo, 2008), La fabrique du crétin digital, Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 2019). En 2015, il publie chez Belin un ouvrage inspiré de son expérience personnelle L’Anti-régime : maigrir pour de bon, suivi en 2017 de L’Anti-régime au quotidien : comment maigrir durablement ? En trompant son cerveau ! chez le même éditeur.
La conférence
L’intervention de Michel Desmurget sera centrée sur la manière dont les écrans nous déshumanisent et nous conduisent à des états d’addiction, de violence, de comportements irréfléchis… en plus d’avoir des effets sur notre santé physique (troubles du sommeil, obésité, réduction de l’espérance de vie…), notre santé mentale (agressivité, conduites à risque, dépression…) et nos capacités cognitives (troubles de l’attention, de la mémorisation, appauvrissement du langage…).
Avec les parents, il abordera également la question de l’exposition précoce (avant 6 ans) et ouvrira le débat sur l’intérêt de « tenir bon » à tout âge.