Marie-Françoise de Tassigny, ancienne cheffe de la Délégation à la petite enfance de la Ville de Genève, publie un livre « Il faut laisser rêver l’enfant » qui redonne de l’espace à l’imagination et au jeu libre.

Nos enfants vivent souvent des journées riches, rythmées, remplies d’activités et de stimulations.
Et pourtant, ce dont ils ont parfois le plus besoin, c’est simplement du temps pour ne rien faire, pour s’inventer des mondes, construire une cabane, écouter le vent, se raconter des histoires, se laisser rêver…

L’importance du jeu libre

C’est pourquoi Marie-Françoise de Tassigny souligne l’importance du jeu libre : ce moment où l’enfant imagine, explore, expérimente… sans objectif, sans performance, sans attente.

« Le jeu libre est essentiel pour la santé et le bien-être des enfants ; il favorise le développement de la créativité, de l’imagination, de la confiance en soi, de l’efficacité personnelle et de nombreuses autres aptitudes physiques, sociales, cognitives et émotionnelles. Il favorise tous les aspects de l’apprentissage. »
Comité sur les droits de l’enfant des Nations Unies

Redonner de l’espace au rêve

« Je pense qu’actuellement, les enfants sont très gâtés, ils sont envahis de jouets. Leurs journées sont remplies d’activités… J’estime qu’il est essentiel de leur laisser du temps pour ne rien faire et rêver. »
Marie-Françoise de Tassigny

Pendant plus de vingt ans, Marie-Françoise de Tassigny a contribué à repenser l’accueil de la petite enfance à Genève. Aujourd’hui, elle rappelle dans son ouvrage une idée belle, simple et précieuse : laisser du temps au rêve.